Comment l'ostéopathie peut aider à repositionner bébé avant l'accouchement
Vous êtes enceinte et lors d'une échographie, vous apprenez que votre bébé est en position de siège. Cette situation, qui concerne environ 3 à 4% des grossesses à terme, peut être source d'inquiétude. En effet, un accouchement par le siège présente davantage de risques, tels qu'une procidence du cordon, une dystocie des épaules ou une rétention de la tête dernière. Face à cette problématique, sachez que l'ostéopathie peut vous aider à favoriser le repositionnement de votre bébé avant le grand jour. Chez Éclostéo, nos ostéopathes expérimentés à Huy et Nandrin vous accompagnent dans cette démarche pour préparer au mieux votre accouchement.
Bon à savoir : environ 96% des bébés se retournent spontanément avant la naissance. Parmi les 4% restants, la moitié se retournent entre 36 et 38 semaines d'aménorrhée.
Pourquoi bébé reste parfois en siège
Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi un bébé ne se retourne pas spontanément en fin de grossesse. Souvent, des tensions dans le corps de la mère, notamment au niveau du bassin, du dos ou du diaphragme, limitent la mobilité du bébé. Ces contractures réduisent l'espace disponible dans l'utérus, empêchant ainsi le fœtus d'effectuer sa culbute.
Il existe différents types de présentations du siège :
- Le siège complet, où les fesses se présentent en premier avec les jambes repliées
- Le siège décomplété, caractérisé par des jambes relevées ou des pieds proches des fesses
- Le siège simple, lorsque les jambes sont tendues vers le haut
Selon la position adoptée par le bébé, les possibilités de retournement peuvent varier. Un siège décomplété sera par exemple plus facile à traiter en ostéopathie qu'un siège complet.
L'action de l'ostéopathie pour aider bébé à se retourner
L'ostéopathie prénatale s'avère particulièrement efficace pour relâcher les tensions pouvant entraver le retournement du bébé. Lors d'une consultation, l'ostéopathe effectue des manipulations douces au niveau du bassin, du diaphragme, des lombaires et du crâne de la future maman. L'objectif est de rééquilibrer les structures avoisinant l'utérus afin d'offrir un environnement plus propice à la dynamique fœtale.
Notez que l'ostéopathe n'intervient pas directement sur le bébé, mais sur les zones de tension de la maman. Son action vise à restaurer la mobilité des organes et des articulations pour permettre au fœtus de bouger plus librement. Comme le disait Hippocrate, père de la médecine : "Tout ce qui ne se meut pas dépérit". L'ostéopathie s'inscrit dans cette philosophie de mobilité.
Pour optimiser les chances de retournement, il est conseillé de consulter un ostéopathe entre 30 et 32 semaines d'aménorrhée. Au-delà de 36 semaines, le traitement reste possible, mais le bébé dispose de moins de temps pour se repositionner avant le terme. Suite à la consultation d'ostéopathie, il n'est pas rare que le bébé se retourne spontanément dans les 48 heures. Le taux de réussite avoisine les 80% lorsque la prise en charge est réalisée au bon moment.
A noter : l'ostéopathie crânienne s'avère également indiquée pendant la grossesse pour soulager les maux de tête, les problèmes de thyroïde ainsi que les nausées.
Des techniques complémentaires à pratiquer chez soi
En parallèle de l'ostéopathie, certaines positions à adopter à la maison favorisent la culbute du bébé. Le pont passif, réalisé en plaçant les jambes surélevées contre un mur, permet de basculer le bassin et d'encourager le retournement. La position du pont indien ou celle à genoux offrent également de bons résultats. Ces exercices simples et sans danger optimisent la mobilité du bébé et renforcent les bienfaits des consultations d'ostéopathie.
Exemple illustratif : Lucie, enceinte de 34 semaines, apprend lors d'une échographie que son bébé est en siège décomplété. Son ostéopathe lui propose un suivi. Parallèlement, il lui conseille de pratiquer le pont passif 3 fois par jour pendant 10-15 minutes. Il lui suggère aussi de visualiser son bébé en train de se retourner. Après 3 semaines, le bébé de Marie s'est repositionné tête en bas.
Bon à savoir : certaines activités comme la natation ou le yoga prénatal favorisent la mobilité du bassin et la souplesse, propices au retournement du bébé. Les séances de relaxation, comme la sophrologie, permettent aussi de relâcher les tensions.
Quelles solutions en cas de siège persistant ?
Si malgré les consultations d'ostéopathie, le bébé reste en position de siège, une Version par Manœuvre Externe (VME) peut être envisagée. Cette technique médicale consiste à retourner manuellement le bébé, sous contrôle échographique. Réalisée par un obstétricien vers 36-37 semaines de grossesse, la VME présente de bons taux de réussite.
Cependant, un accouchement par le siège n'est pas toujours possible. Certaines contre-indications, comme un placenta praevia ou des anomalies du cordon, nécessitent le recours à une césarienne. De plus, lors d'un accouchement par voie basse, des manœuvres obstétricales spécifiques peuvent s'avérer indispensables pour accompagner la naissance en toute sécurité.
En résumé, voici les informations clés à retenir :
- L'ostéopathie aide à relâcher les tensions du corps de la mère pour faciliter le retournement du bébé
- Il est recommandé de consulter entre 30 et 32 semaines de grossesse pour optimiser les chances de succès
- Des exercices à domicile comme le pont passif renforcent les bienfaits de l'ostéopathie
Chez Éclostéo, nous sommes convaincus des bienfaits de l'ostéopathie pour aider les bébés en siège à se retourner. En consultant à temps l'un de nos ostéopathes à Huy ou Nandrin, vous mettez toutes les chances de votre côté pour vivre un accouchement plus serein. Notre approche douce et respectueuse s'inscrit dans une démarche préventive, pour favoriser le bon positionnement de bébé et vous préparer au mieux à sa venue. N'hésitez pas à nous contacter pour bénéficier d'un accompagnement personnalisé et profiter de notre expertise en périnatalité.
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